Studio Wacked, au coeur de Paris !

Pour vous, c’est quoi un studio ?

Je pense que la meilleure façon d’aborder cette question, c’est en demandant « pourquoi un studio ? » L’endroit où tout esprit créatif en besoin primaire de réaliser son projet peut se reposer sur des professionnels, du matériel, un lieu, un environnement, une ambiance…

Pouvez-vous nous raconter l’histoire du studio ?

Le Studio Wacked existe depuis 2016, ayant commencé à travailler pour de petits projets dans mon home-studio. J’ai alors monté la première itération, avec un studio d’une trentaine de mètres carrés. Et en 2018, par besoin d’espace, j’ai trouvé ce local de 130m2 en plein centre de Chatelet / Beaubourg. Un an de travaux pour modeler et créer ce microcosme, et j’évolue dans l’environnement que j’avais imaginé.

Quelles sont ses spécialités ?

Nous proposons des services de composition, arrangement, direction artistique, enregistrement, mixage, mastering, voix-off et doublage. Ces métiers forment le cœur de nos demandes journalières.

De quel type de matériel disposez-vous ?

Un mix hybride analogique / numérique. Des plates formes basées autour de Mac Pro et de cartes UAD X16. En hardware pur, nous avons de tout : du 33609, du LA2A, LA3A, du Massive Passive, 1073, 1176, des compresseurs SSL, du Chandler (LTD1, LTD2), des U87, Telefunken AK47, du Neve 8803, 8816…

En software, nous possédons dans chaque studio les suites Arturia, Spitfire, UAD, Waves et un tas de banques de sons plus obscures mais tout aussi riches en sonorités…

Le studio a-t-il un genre musical de prédilection ?

De par nos équipes variées, qui peuvent répondre à tout style de musique, j’aurais tendance à dire que non.

Mais si on regarde les demandes sur les trois dernières années, je dirai que le gros se situe dans la Pop, l’Electro-Pop, chanson française, Pop-rock. Ces styles qui font la force de la musique actuelle.

A qui est-il destiné (amateurs, professionnels, groupes…) ?

Je n’ai aucune limite quand je travaille avec un artiste. Mon seul objectif est de délivrer un projet qui plait à l’artiste, et qui respecte le cahier des charges mis en place au début.

Un artiste aguerri, un amateur qui souhaite réaliser son premier son professionnel… Ce sont des problématiques que nous rencontrons tout le temps, et nous y répondons avec la même envie.

Quel degré d’accompagnement proposez-vous aux artistes ?

Nous sommes capable de leur offrir un vrai accompagnement, des premières écritures de démos, jusqu’à les accompagner sur scène. Nous montons régulièrement des équipes de travail (basse, batterie, piano, guitare…), et il m’arrive de les accompagner et de gérer la direction artistique live.

Nous travaillons également avec des attachés de presse pour couvrir l’aspect marketing media, pouvons gérer l’image, réseaux sociaux… tout ça en plus de l’accompagnement musical.

Nous planifions également l’ouverture de studios de répétitions, d’ici un an.

Avec quel artiste aimeriez-vous collaborer ?

J’adorerai collaborer avec cette vague French Electro Pop, comme Mou, La Femme, L’Impératrice… Bosser sur un son synth’ ciselé, d’une simplicité presque enfantine et néanmoins fatal.

Oh et Suzane. Parce que j’aime Suzane.

Des conseils pour les artistes émergents qui n’osent pas passer de leur chambre au studio ?

Personne ne le fera pour vous au début ! Un monde incroyable vous attend, ne vous attardez pas sur les difficultés techniques, ou théoriques. Nous sommes là pour vous aider à réaliser ce que vous entendez dans votre tête, que vous l’ayez presque ou non sur bande !

Et surtout, trouvez un studio avec qui vous sentez une vraie alchimie. Nous sommes beaucoup sur le marché, vous pouvez prendre le temps de trouver la personne qu’il vous faut.

Une petite anecdote à nous raconter ?

Oh écoutez, c’est difficile… Joker pour celle-ci, j’en ai trop, et les gens se reconnaitraient !

La crise sanitaire vous a-t-elle impacté et comment vous êtes-vous adapté ?

Ecoutez, je pense que cela va nous impacter encore au moins 6 mois, un an. Pour moi, la perte n’est pas arrivée de suite, car j’ai immédiatement changé les annonces du studio, pour du travail dématérialisé, ce qui m’a apporté de nouveaux projets. On voit en terme de fréquence de travail sur les enregistrements voix musicaux, où moins de personnes se déplacent.

Mais cela m’a ouvert à d’autres projets, donc je ne vais pas me plaindre.